Les hashtags que nous utilisons sur les réseaux sociaux ne sont pas une fin en soi. Ils ne remplacent ni la réflexion, ni l’action dans la vie réelle, ni les réunions locales, ni le débat citoyen. Ce sont simplement des outils numériques contemporains, destinés à diffuser plus largement des idées essentielles et à fédérer ceux qui partagent notre combat.
Voici ce que signifient les principaux hashtags que nous employons :
#NON2005
Le 29 mai 2005, par référendum, 54,67 % des Français ont rejeté le projet de traité établissant une constitution pour l’Europe.
Ce vote demeure, pour nous, l’expression la plus pure de la souveraineté populaire telle que définie par l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. »
#NonALisbonne
Le traité de Lisbonne (2007-2008) a repris l’essentiel des dispositions rejetées en 2005, sans soumettre à nouveau le texte au peuple français.
Nous considérons ce contournement comme un précédent grave, que nous refusons d’oublier ou de banaliser.
#LesPlebeiens
Repris de la Rome antique, le terme « plébéiens » désigne le peuple face aux patriciens, c’est-à-dire aujourd’hui le peuple face aux élites supranationales et oligarchiques. Les Plébéiens affirment que la souveraineté appartient au peuple français et à lui seul.
#LP2005
Simple abréviation de « Les Plébéiens 2005 », conçue pour être facilement utilisable sur les réseaux sociaux.
Elle relie directement notre mouvement à la mémoire du référendum de 2005.
#PaysDeFrance
Ce hashtag désigne notre choix d’ancrer les antennes locales des Plébéiens dans les pays de France traditionnels (référencés par le géographe Frédéric Zégierman). Ces unités historiques et culturelles, plus proches de la vie réelle que les découpages administratifs récents, permettront un militantisme de proximité, enraciné et fidèle à la diversité républicaine de la nation.
Ces signes diacritiques numériques ne sont que des balises : ils permettent de retrouver nos publications, de partager nos analyses et, nous l’espérons, de susciter le débat.
Le véritable engagement reste ailleurs : dans la lecture des textes fondateurs, dans les discussions locales, dans les antennes sur les pays de France, et finalement dans l’exercice concret de la démocratie directe que nous appelons de nos vœux (référendum d’initiative citoyenne, primauté de la Constitution de 1958).
Les hashtags sont un moyen, pas un but.
Le but reste la reconquête pacifique et républicaine de la pleine souveraineté du peuple français.
Vous partagez ces convictions ?
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